Comme dans plusieurs villes de Bretagne, on manifestait contre les violences faites aux femmes à l'appel de l'association Nous Toutes. A Lorient, c'était l'occasion de rappeler qu'un centre d'accueil existait, avant de fermer ses portes il y a un an.
Plusieurs centaines de personnes étaient réunies sur la place Paul Bert à Lorient, pour cette journée contre les violences faites aux femmes.
Au delà des animations et des prises de paroles, c'était aussi l'occasion de rappeler qu'un centre d'accueil d'urgence pour femmes victimes de violences conjugale a fermé il y a quelques mois.
"Il y avait un lieu d'accueil, avec une psychologue, une travailleuse sociale, une juriste, qui recevaient les victimes de violences conjugales et qui les accompagnaient vers le départ du domicile conjugal, ou vers un dépôt de plainte" raconte Aurore, de l"association Nous Toutes 56, organisatrice de l'événement.
manque de moyens
L'association Un moment pour Elles a fait ce choix, sous la contrainte financière, afin de renforcer et préserver la qualité du lieux d'accueil de Vannes.
"Tout le monde se renvoie la balle" déplore Aurore, "tout le monde nous renvoie vers l'État, en disant que c'est une mission de l'État, mais l'Etat n'a pas d'argent pour ce type de dispositif".
En début d'année, un rapport du Haut Conseil à l'Egalité pointait le manque de moyens attribués au secteur spécifique du droit des femmes.